lundi 1 octobre 2007

Une belle sortie : contempler le paysage pour mieux contempler le paysage intérieur

C’était un jour d’automne, un samedi de pommes…
29 septembre 2007.
On avait rendez-vous à l’école Saint-Mathieu. Un coup de fil à Caroline devait lui donner le signal pour qu’elle parte de chez elle au Mont Saint-Hilaire.
Il y a d’abord eu Véro, dans le stationnement, puis Annie, Nicole, Iannick et Isabelle, puis Raymond et Ghislaine. On s’est répartis dans trois autos, à la queue leu leu, jusqu’au Centre de conservation de la nature. Quelques détours, à cause de travaux sur la montée Fortier. Il y avait déjà beaucoup de voitures en route vers les pommes. On est arrivés au Centre de conservation de la nature. (On avait réservé.) Retrouvailles, bisous. On s’est vite mis en route.

On a fait la prière des chefs dans un rassemblement collé-collé près du chalet d'accueil.

Il a fait extraordinairement beau. Quand Carole nous a appelés d’un code 819, nous étions sur Burned Hill à nous dorer la couenne sur une roche chaude. Belle façon de nous lier, malgré l’éloignement.

On a eu une belle activité, une belle chimie, un palabre le fun, pas trop lourd, pas trop léger, des p’tits nouveaux qui s'intègrent bien (Annie, observatrice, Isabelle et Iannick qui effectuent un retour). Ghislaine (accompagnant Raymond), Nicole, Caroline, Raymond et moi y étions aussi. Il y avait aussi le bébé de Iannick et d'Isabelle, bien niché au-dedans d'Isabelle.

Le palabre portait sur les trois tamis à travers lesquels on peut passer les faits et commentaires qu’on rapporte : la vérité, la bonté et l'utilité (philo-fable).

En montant et en descendant, on a eu des moments pour jaser avec nos compagnons de marche. Des petites parenthèses de rapprochements, de connivence, de complicité. Tout autour, des asters, des feuilles jaunes qui retiennent la lumière dans leur chute, des mésanges, des baies rouges, des champignons, de la mousse, du ciel bleu, bleu. Bien beau. Une arche de bouleaux ployés sur le sentier (on s'est photographiées dessous). Et Raymond, de me dire le lendemain, que de prendre le temps de contempler le paysage et de le trouver beau, ce serait pour se rappeler à certains moments de notre route (vie) de prendre le temps de regarder notre paysage intérieur. En soi, c'était déjà une prière.

Au somment, on a pris le temps d'exprimer notre gratitude envers la terre et tous ceux qui l'ont travaillée, envers Dieu, pour cette journée et cette nourriture qui nous donnaient de l'énergie.

Nicole a failli se planter, au retour; Caroline et moi étions juste devant. Elle a pu se raccrocher à nous, ouf. Belle gang de quatre filles au chalet d'accueil, dont trois ont occupé une minute les trois toilettes en même temps (solidaires jusqu'au pipi, hé ! qu'on a ri !).

Iannick et Isa étaient descendus avant dîner, juste après le palabre. Raymond et Ghislaine ont continué au Pain de sucre après le dîner. Caroline, Nicole, Annie et moi somme redescendues ensemble. Il y avait foule pour venir aux pommes et à la montagne. Que de voitures en file !

« Le service, ben on le fera individuellement ! », qu’on s’est dit. D’ailleurs, des membres du clan seront à la formation pour aider la fin de semaine prochaine.

(Nos uniformes ont été remarqués. Raymond a fait la jasette à quelqu'un à ce sujet.)
Tous solidaires.

Véro

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